En détail

Lieux

Colmar

Théâtre municipal de Colmar

Mulhouse

La Filature

Strasbourg

Opéra
Dates
24 mars29 avr. 2025
Tarifs
6 - 98 €
Durée
2h30
Limite d’âge
À partir de 12 ans
Informations

Prologue
Une heure avant chaque représentation, un dramaturge vous propose une courte introduction de 30 minutes.


Représentations en audiodescription

  • Dim. 30 mars 15h à Strasbourg | Visite tactile des décors et des costumes à 13h45
  • Dim. 27 avril 15h à Mulhouse | Visite tactile des décors et des costumes à 13h45
    Casques fournis.

Pour réserver vos places en audiodescription, prenez contact avec les billetteries de Strasbourg ou Mulhouse.
En collaboration avec Accès Culture et l’Opéra de Dijon


Avec le soutien de Fidelio.

Distribution

Direction musicale Christoph Koncz Mise en scène Amélie Niermeyer Décors Maria-Alice Bahra Lumières Tobias Löffler Chorégraphie Dustin Klein Chef de Chœur de l’Opéra national du Rhin Hendrik Haas

Les Artistes

Violetta Valéry Martina Russomanno les 24 mars, 28 mars, 2 avril, 6 avril, 27 avril, Julia Muzychenko les 26 mars, 30 mars, 4 avril, 16 avril, 29 avril Alfredo Germont Amitai Pati Giorgio Germont Vito Priante Flora Bervoix Bernadette Johns Annina Ana Escudero Docteur Grenvil Michał Karski Gaston de Letorières Massimo Frigato Baron Douphol Pierre Gennaï Marquis d’Obigny Carlos Reynoso Chœur de l’Opéra national du Rhin, Orchestre symphonique de Mulhouse

Présentation

Être libre, passer de joie en joie, se noyer dans les tourbillons de l’ivresse et de la volupté… Tel est le credo de la divine Violetta Valéry qui illumine de ses frasques les soirées parisiennes endiablées, où une certaine élite fortunée et branchée aime à se laisser aller. Les hommes la convoitent et sont prêts à dépenser des sommes folles pour parader à son bras et recevoir ses faveurs. Malgré toute cette attention portée sur elle, seul un de ces messieurs semble s’inquiéter de la pâleur qui voile parfois son beau visage. Ses déclarations enflammées font renaître en elle l’espoir d’un bonheur simple qu’elle pensait inaccessible. Mais dans une société d’apparence et de ­faux-semblants, une femme-objet a-t-elle le droit d’aimer et d’être aimée ?

Au début des années 1850, Verdi est au cœur d’un scandale en s’affichant avec une ancienne soprano jugée infréquentable en raison de son passé tumultueux. Pour régler ses comptes avec l’hypocrisie morale de la bourgeoisie italienne, il adapte en 1853 une pièce à succès d’Alexandre Dumas fils, La Dame aux camélias, traitant de l’amour impossible d’un jeune homme de bonne famille avec une courtisane, et choisit pour ce nouvel opéra un titre provocateur : La Traviata, littéralement « La Dévoyée ». Malgré les polémiques, celui-ci s’impose rapidement comme un chef-d’œuvre iconique et indémodable, confié ici à la dextérité du chef Christoph Koncz. Amélie Niermeyer le met en scène dans la frénésie d’un monde exubérant et désinhibé, afin d’en souligner l’universalité.

En italien
Surtitré en français, allemand