Ariodante
Georg Friedrich Haendel
Dramma per musica en trois actes.
Livret d’après Ginevra, Principessa di Scozia d’Antonio Salvi.
Créé le 8 janvier 1735 au Royal Theatre, Covent Garden, à Londres.
Nouvelle production.
Coproduction avec le Royal Opera House Covent Garden et l’Opéra de Lausanne.
En détail
Colmar
Théâtre municipal de Colmar
Mulhouse
La Sinne
Strasbourg
Opéra
Entractes compris
Avertissement :
Le spectacle aborde le thème du suicide. Présence de faux sang.
Prologue
Une heure avant chaque représentation, un dramaturge vous propose une courte introduction de 30 minutes.
Avec le soutien de Fidelio.
En partenariat avec France 3 Grand Est.
Distribution
Direction musicale Christopher Moulds Mise en scène Jetske Mijnssen Décors Étienne Pluss Costumes Uta Meenen Lumières Fabrice Kebour Chef de Chœur de l’Opéra national du Rhin Hendrik Haas
Les Artistes
Le Roi d’Écosse Alex Rosen Ariodante Adèle Charvet Ariodante (24/11) Eva Zaicik Ginevra Emőke Baráth Ginevra (24/11) Marie Lys Lurcanio Laurence Kilsby Dalinda Lauranne Oliva Polinesso Christophe Dumaux Odoardo Pierre Romainville Chœur de l’Opéra national du Rhin, Orchestre symphonique de Mulhouse
Présentation
La princesse Ginevra et son fiancé, le chevalier Ariodante, nagent en plein bonheur : ils sont jeunes, beaux, amoureux et promis à régner un jour sur un royaume prospère. Tout, même la nature, paraît célébrer l’harmonie de leur union, mais un tableau si idyllique ne peut qu’aiguiser les appétits et susciter les jalousies des ambitieux qui gravitent autour du roi d’Écosse. Le machiavélique duc Polinesso voit ainsi dans un mariage avec la princesse le meilleur moyen d’accéder au pouvoir. Pour arriver à ses fins, il manipule la confidente de la jeune femme, Dalinda, et joue des apparences trompeuses d’une nuit obscure afin de compromettre Ginevra, qui semble tomber sous son emprise.
Ariodante est créé par Haendel en 1735 à Londres avec le castrat Carestini et quelques-unes des autres grandes stars de l’opera seria que les théâtres européens s’arrachent alors. Si son histoire s’inspire d’un épisode du Roland furieux, fameuse épopée chevaleresque de l’Arioste, il n’y est pas question de magie ou de créatures fantastiques, mais de personnages profondément humains, même lorsque leurs passions flirtent avec la monstruosité. Partant de cette dimension psychologique forte, la metteuse en scène Jetske Mijnssen fait de la cour du roi d’Écosse dépeinte dans le livret d’Antonio Salvi une seule et même famille royale, rongée par la loi du silence, les secrets d’alcôves et les jalousies. Grand spécialiste de la musique baroque, Christopher Moulds dirige ce huis clos haletant dans lequel une jeunesse dorée s’affronte et se déchire à coup de vocalises virtuoses et de sublimes lamentations.
En italien
Surtitré en français, allemand