Les Tsiganes au miroir du grand écran
Cycle tsigane au Cinéma Odyssée
Dans le cadre du festival Arsmondo Tsigane.
Partenaire régulier de l'Opéra national du Rhin, le Cinéma Odyssée propose un cycle de six films qui permettent de se plonger dans le monde des Gens du voyage. À la fois tendres et violents, joyeux et parfois tragiques, ces films de fiction seront programmés sur toute la période du festival Arsmondo. Cinq d'entre eux donneront lieu à des rencontres-débats.
En détail
Strasbourg
Cinéma Le Cosmos
Billetterie au Cinéma Odyssée
Horaires des séances sans débat à retrouver sur : cinemaodyssee.com
Présentation
L’amour sorcier
de Carlos Saura
Lun. 14 mars 20h
(Espagne, 1986, 1h43)
En Andalousie, dans un village de gitans. Deux pères ont décidé d'unir leurs enfants, Candela et José, qui sont encore adolescents. Dans l'ombre, Carmelo, un jeune garçon amoureux de Candela, est au désespoir. Mais dix ans passent et le projet s'accomplit. Carmelo n'a pas cessé d'aimer Candela. José, très peu fidèle, courtise la belle Julia. Lors d'une rixe entre les nombreux prétendants de la belle, il est tué. Carmelo reprend espoir, mais il est suspecté et condamné à quatre ans de prison pour le meurtre de José. À l'issue de son séjour carcéral, il aime toujours Candela et la supplie enfin de l'écouter. Mais cette dernière est possédée par le fantôme de José...
Projection suivie d’un débat avec Alain Perroux, directeur général de l’OnR.
J’ai même rencontré des tsiganes heureux
d’Aleksandar Petrović
Mer. 16 mars 20h
(Yougoslavie, 1967, 1h32)
De nombreux Tsiganes vivent dans la vaste plaine de la Voïvodine, en Serbie, où ils exercent de petits métiers. Vivant de son commerce de plumes d'oie, Bora, jeune et insouciant, se veut libre mais il est marié à une femme plus âgée. Il rencontre Tissa, une jeune sauvageonne, et s'éprend d'elle. Mais Mirta, beau-père de Tissa, déjà son rival en affaires, devient aussi son rival en amour.
Projection suivie d’un débat avec Alain Perroux, directeur général de l’OnR.
Gadjo dilo
de Tony Gatlif
Dim. 20 mars 18h
(Roumanie / France, 1997, 1h40)
À la mort de son père, Stéphane part en Roumanie à la recherche d'une chanteuse inconnue dont il ne connaît que le nom gravé sur une cassette : Nora Luca. Cette cassette, son père ne cessait de l'écouter les derniers jours de sa vie. Sa quête va le mener dans un village tsigane où il va se lier d'amitié avec Isodore, se faire accepter et découvrir une culture, une nouvelle famille et l'amour.
Projection suivie d’un débat avec Alain Perroux, directeur général de l’OnR.
Geronimo
de Tony Gatlif
Sam. 26 mars 18h
(France, 2014, 1h44)
Sud de la France. Dans la chaleur du mois d'août, Geronimo, une jeune éducatrice veille à apaiser les tensions entre les jeunes du quartier Saint-Pierre. Tout bascule quand Nil Terzi, une adolescente d'origine turque s'échappe de son mariage forcé pour retrouver son amoureux, Lucky Molina, un jeune gitan. Leur fuite met le feu aux poudres aux deux clans. Lorsque l'affrontement éclate en joutes et battles musicales, Geronimo va tout tenter pour arrêter la folie qui embrase le quartier.
Projection suivie d’un débat.
Le Temps des gitans
Dim. 27 mars 17h15
d’Emir Kusturica
(Yougoslavie, 1989, 2h22)
La dramatique vie de Perhan, fils naturel d'un soldat et d'une Tzigane, qui rêve d'un avenir riche et heureux. Elevé par sa grand-mère qui l'adore, il est bientôt arraché à elle et part en Italie travailler pour un trafiquant d'enfants. Il reviendra au pays mais ne réussira pas à réaliser son rêve.
Projection suivie d’un débat avec Alain Perroux, directeur général de l’OnR.
Aferim!
de Radu Jude
(Roumanie/Bulgarie/République tchèque, France, 2015, 1h48)
En 1835, un policier et son fils parcourent la campagne roumaine à la recherche d'un esclave gitan accusé d'avoir séduit la femme du seigneur local. Tel un shérif d'opérette chevauchant dans les Balkans sauvages, le fonctionnaire zélé ne perd pas une occasion d'apprendre à son rejeton le sens de la vie. À grands coups d'insultes grivoises, proverbes ridicules, morale bigote, humiliations gratuites, menaces et autres noms d'oiseaux, Costandin affiche son mépris des femmes, enfants, vieillards, paysans, juifs, turcs, russes et surtout, surtout, des gitans. Se jouant des clichés du western d'antan, Aferim! se moque avec cynisme et mordant de l'intolérance des hommes, d'hier comme d'aujourd'hui !
Avertissement: des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs.