En détail
Strasbourg
Opéra, salle Bastide
Les Artistes
Violon Samika Honda, Serge Sakharov Alto NN Violoncelle Olivier Roth Flûte Sandrine François Piano Valentin Mansard
Présentation
Riche d’une histoire de plusieurs siècles, la musique
tchèque connaît au XIXe siècle un nouveau souffle.
Dans le sillage de Bedrich Smetana, le premier à se nourrir
des traditions, Antonín Dvorák poursuit dans son
sillage et met en valeur la culture de son pays. Durant
ses jeunes années, il vit au rythme des fêtes et des bals
donnés dans l’auberge familiale en Bohême. Le folklore
qui berce son enfance colore par la suite ses oeuvres,
comme son quintette pour piano et quatuor à cordes,
parcouru de mélodies et de rythmiques de danses villageoises.
Le second mouvement prend la forme d’une
complainte mélancolique, une dumka vibrante de sentimentalité
slave alors que le Scherzo est un furiant, une
sorte de polka tchèque syncopée.
Plus tard, au XXe siècle, la musique de Bohuslav Martinu˚
s’inscrit dans ce même sentiment national. Après avoir
quitté sa Bohême natale, il étudie à Paris, un séjour de
dix-sept ans qui s’achève à l’arrivée des Allemands en 1940.
Martinu˚ part alors aux États-Unis, écrit peu après
le Trio pour flûte, violoncelle et piano, une synthèse de
la musique traditionnelle de son pays d’origine et d’une
esthétique française. C’est certainement le troisième
mouvement, Allegro scherzando, qui est le plus marqué
par le folklore tchéco-morave, un discours espiègle
d’une grande liberté rythmique.
Bohuslav Martinů
Trio pour flûte, violoncelle et piano
Antonín Dvořák
Quintette pour cordes et piano en la majeur